La sortie d'Inception de Christopher Nolan - qu'il me reste d'ailleurs à voir - me paraît présenter une bonne occasion pour parler à nouveau de mes aventures oniriques et plus particulièrement de mes épisodes créatifs. J'ai déjà abordé le problème du rêve lucide et de la créativité en son sein dans un billet précédent, rapportant simplement une courte réflexion de Leibniz à ce propos. Le fait de se retrouver dans un environnement onirique qui semble de par sa complexité et son agencement avoir été pensé est toujours chose surprenante. Si la beauté des paysages et l'incroyable réalité des sensations peuvent nous étonner, plus surprenante est encore la création artistique - spécifiquement musicale - permise par les rêves lucides. Ces derniers ont beau être en soi déroutants, nous pouvons ceci étant facilement concevoir que le cerveau puisse recycler l'ensemble des images enregistrées dans notre mémoire depuis notre naissance, et ainsi nourrir nos rêves de villes, de paysages et de personnages inconnus.

La lecture de forums consacrés aux rêves lucides m'a appris que je n'étais évidemment pas le seul à avoir connu cette expérience. En outre, il n'est pas exact de circonscrire le phénomène aux seuls rêves lucides ; lors de la phase d'endormissement, ou dans les minutes qui suivent le réveil, quelque part entre rêve et réalité, notre aptitude à créer et à composer semble étrangement développée. Je ne me risquerais pas à apporter l'embryon d'une explication à ce curieux phénomène, mais on pourrait dire en tout cas que nos rêves lucides semblent parfois puiser dans les eaux d'une source intarissable.
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